Les sociétés offshores appartenant à des conglomérats ne cessent d’augmenter

Selon un fournisseur d’informations sur les conglomérats, les grandes entreprises sud-coréennes ont accru le nombre de leurs sociétés fictives dans les paradis fiscaux à travers le monde.

Les sociétés offshores appartenant à des conglomérats ne cessent d’augmenterUne augmentation de 60% !

Le nombre de sociétés sud-coréennes situées dans les dix premiers paradis fiscaux à l’étranger (Îles Caïmans, Îles Vierges, Bermudes, Barbade, Panama, le territoire fédéral de Labuan, Îles Marshall, la République de Maurice, de Chypre, et la Suisse) se serait élevé à 86 l’année dernière. Les entreprises seraient des filiales des quarante plus grands conglomérats du pays.

Les plus grands possèdent des sociétés offshores

Le groupe SK possèderait le plus grand nombre d’entreprises dans les paradis fiscaux : 35 ou environ 40% du total. Le groupe Lotte compte 13 sociétés fictives dans les paradis fiscaux, suivi de Hyundai Heavy Industry avec cinq sociétés, et des groupes Hyundai et Daelim, avec quatre sociétés offshores. Les groupes Samsung et Hyundai Motor, les deux premiers conglomérats du pays, LG, CJ et E-Land, possèdent chacun trois sociétés. Les groupes GS et Mirae asset ont chacun deux filiales, tandis que les groupes Hanjin, Doosan, Dongbu, Hyosung, Dongkuk, Steel et Seah, possèdent chacun une entreprise dans les paradis fiscaux.

Une affaire qui marche ?

Le nombre des sociétés offshores sud-coréennes ne cesse d’augmenter aux Îles Caïmans. On en compte aujourd’hui 41, un chiffre en hausse de 21 par rapport à l’année précédente. Aux Îles Vierges et au Panana, le nombre de sociétés offshores sud-coréennes s’est également élevé à 15 chacun, et quatre aux Bermudes. Contrairement à ce qui semble se passer un peu partout dans le monde, l’offshore est encore une affaire qui marche.